Nous maintenons le Cap… ! :)
… En vivant dans une maison gigantesque avec des colocs
géniaux!
Nous vivons dans le quartier d’Observatory, juste derrière l’office
provincial de LoveLife. Nous sommes dans une maison de 8 chambres avec une
chambre pour chacun de nous, et 4 colocataires actuellement, mais cela change
assez souvent car cette maison est souvent réservée par des jeunes étrangers qui
viennent ici pour quelques semaines/mois seulement. Nous passons beaucoup de
temps avec notre coloc allemande Anne et avec notre coloc américaine Colleen.
Le centre-ville de Cape Town est à 10 minutes en taxi. Quand
on dit taxi, il peut s’agir de différentes choses. Il y a des « white cab »
que nous appelons aussi « crazzy taxis », ce sont un genre de
navettes qui suivent des circuits définis, qui n’ont pas d’horaire mais qui
passent toute la journée. Les prendre est toute une aventure. A l’intérieur il
y a toujours un conducteur, as des slaloms et arrêts d’urgence, et un racoleur
qui passe son temps la tête par la fenêtre pour héler les passants sur les
trottoirs avec force de sifflement et en vociférant la destination et les
arrêts prévus. Il suffit de leur faire signe, pour qu’ils s’arrêtent. Selon
notre destination, on paie la course entre 6R et 10R. Aux heures de pointe, on
est souvent serrés comme des sardines, tout le monde a un siège même si parfois
il s’agit d’une planche rajoutée entre deux fauteuils ! On arrive à tenir
presque à 20 ! Mais il y a aussi
des taxis ressemblant plus à ceux de France (sauf qu’ils sont moins regardant
sur le nombre de personnes qu’ils peuvent emmener) avec lesquels il faut payer
la course en fonction de la distance ou
en négociant au préalable. Les prix sont souvent 10 fois plus élevés que dans
les whites cab, mais bon ça reste raisonnable si on passe en euros (autour de
5euros pour aller en ville, partagé en 4 ou 5 c’est quand même pas la mort !).
Nous n’utilisons ces taxis que pour sortir le soir, car les whites cab ne sont
plus aussi sûrs après la tombée de la nuit. Nous pouvons aussi prendre le train
pour nous rendre en ville. La gare est à 2min de chez nous. La voie de chemin
de fer borde notre maison, mais heureusement pour nous c’est une petite ligne
et nous avons vite pris l’habitude du bruit occasionné.
Nous avons en plus la chance d’avoir la vue sur Devil’s peak
et d’avoir de belles rues commerçantes à seulement quelque pâtés de maison.
Pour parler de la maison en elle même : elle est
composée d’une cuisine, d’une salle à manger et une salle télé communes, de 8
chambres, de 4 salles de bain, d’une laverie ainsi que de 1 petit jardin et de
2 cours (une pour faire sécher le linge et une avec un barbecue et des tables).
Nous avons aussi une connexion internet, certes payante et parfois lente mais,
illimitée.
Petit détail de la vie quotidienne qui nous a assez
amusé sur le coup : l’électricité se paye (quelques centaines de rands par
mois) au Pik’n Pay du coin (équivalent Attac ou Carrefour en France), ce qui
nous fait des frais supplémentaires non prévus si on ne fait pas attention à
notre consommation.
… En nous promenant aux alentours !
La ville du Cap est entourée de plusieurs montagnes où nous
avons randonné avec plaisir.
Le premier dimanche à Florence House, nous (Raphaël et Clémence) avons gravi Table Montain avec Colleen et une amie à elle. Un taxi
nous a déposé à l’entrée de Kirstenbosch, le célèbre jardin botanique de la
ville. Et dans une légère brume, réchauffés par les rayons du soleil, nous
avons entamé l’ascension ! La rando a duré toute la journée, nous avons
pique-niqué au point le plus haut avec l’impression d’être sur le toit du
monde. Nous avons pu admirer la vue sur toute
la ville, sur Robben Island, sur les autres montagnes environnantes. Nous n’avons
pas voulu prendre le téléphérique ce jour là, car nous attendons d’être avec
tout le groupe. La descente a été très éprouvante !
Les randonneurs
Vue sur Lion's Head et Signal Hill depuis Table Mountain
Un weekend où Antoine et Esther sont venus nous rendre visite, nous avons randonné à Lion’s Head. Sentier beaucoup plus court, une promenade familiale et bondée mais agréable car pour atteindre le haut de ce roc, le chemin serpente tout autour ce qui permet d’avoir une vue complète du paysage.
La crête de Lion's Head
Vue sur Camp's Bay et les 12 Apôtres depuis Lion's Head
Les randonneurs en haut de Lion's Head avec vue sur Table Mountain
Récemment, nous sommes monté sur Devil’s Peak. Nous étions
si fier en arrivant en haut, de pouvoir nous dire que nous étions monté à l’endroit
que nous regardons tous les jours depuis notre cuisine !
Pause avant d'arriver en haut
Le Cap depuis Devil's Peak (la ville est tellement grande qu'on ne la voit pas en entier!)
Dernièrement nous sommes allés assister à un match de foot au Cape Town Stadium , construit pour la coupe du monde de 2010! L'ambiance était sympa, même si le stade était peu rempli et que l'équipe de Cape Town (AJAX) a perdu...
…. En œuvrant pour différentes structures !
Le lundi et le mardi, nous sommes tous
les 4 avec LoveLife. Les premières semaines, nous avons suivi les regional
program leaders (RPL) dans leurs missions
quotidiennes. Ils sont chargés de l’encadrement des groundBreakers. Ces derniers
sont des jeunes sud-africains qui suivent une formation d’un an au cours de
laquelle ils réalisent des interventions dans les classes et dans les cliniques
pour faire de la préventions contre le sida et les MST mais également la
promotion d’un développement d’une jeunesse qui croit en elle, qui sait qu’elle
a des capacités et se prend en main. Chaque année, les RPL suivent donc ces
groundBreakers tout au long de leur formation. Ils réalisent également des présentations
ponctuelles de l’association et des sujets qui lui tiennnent à cœur. On a ainsi
assisté à des démonstrations d’utilisation de préservatifs féminins dans des
lycées. Depuis peu, LoveLife fait la promotion de ces préservatifs. Ils se sont
en effet rendu compte que la plupart des garçons ne veulent pas mettre de
préservatifs masculins. Ils veulent donc montrer aux filles qu’elles ont la
possibilité de se protéger en dépit de
ça des transmission de maladie et des grossesses non désirées et souvent trop tôt.
L'équipe LoveLife de Cape Town; les RPL, le manager régional et nous
Nous allons bientôt réaliser une intervention comme les grounbreakers dans une classe et aussi travailler avec des associations partenaires de LoveLife.
Le mercredi et le jeudi, nous sommes
séparés dans différentes associations.
Nous (Léa et Imane), travaillons pour une
association appelée The Amy Biehl Foundation. Cette organisation s'occupe des
enfants dans les townships. Ils essaient de leur ouvrir de nouveaux horizons à
travers le sport, l'art et tout simplement l'accomplissement de soi. Ainsi, à
15 heures lorsque les cours dans les écoles primaires se terminent nous
investissons les lieux afin de permettre aux enfants d'avoir accès à de très
nombreuses activités telles que la danse, la musique, le théâtre, le soutien
scolaire et bien d'autres choses encore. Nous travaillons plus particulièrement
dans une école primaire du township de Nyanga, Vukukhanye Primary School. Nous
nous occupons des enfants les plus jeunes, âgés de 4 à 7 ans. Ce n'est pas
toujours évident étant donné que la plupart d'entre eux ne parlent que Xhosa
aussi faut-il savoir se faire comprendre autrement que par la langue... Mais
avec les enfants on trouve toujours d'autres moyens ! Nous faisons des
activités avec eux telles que le dessin ou de la pâte à modeler et (quand il
fait beau !) nous jouons dehors puis à la fin de l'après-midi nous leur servons
le goûter.
Les cheveux blonds: une curiosité pour les enfants
Que d'énergie devant l'appareil photo!
Remise de la coupe après un tournois de football entre 4 équipes venant de différentes écoles dans les townships
Travailler avec cette association est un
vrai bonheur puisque l'équipe est vraiment très sympathique et ils ont
l'habitude de recevoir des volontaires étrangers. Comme nous ne nous rendons
dans les écoles que l'après midi, le matin nous allons au bureau situé en ville
afin de les aider, notamment en ce qui concerne la préparation d'un gala de
bienfaisance qui aura lieu fin octobre. Nous essayons de récolter des dons pour
cette soirée. Nous sommes donc bien occupées, les journées sont bien remplies !
Nous (Raphaël et Clémence), travaillons
dans une école pour handicapés (et enfants ayant du mal à suivre dans les écoles classiques) appelée Eros School. Elle se situe dans le
quartier d’Athlone. Nous aidons
principalement dans le jardin potager, mais comme le temps a été assez pluvieux
et frais depuis que nous sommes arrivés, nous avons passé beaucoup de temps en
classe avec les enfants.
Ce n’est que depuis deux semaines que nous sommes vraiment dans le jardin. Cette semaine, nous avons planté des pieds de tomates, des poireaux, des légumes qu’ils appellent épinards mais qui ressemblent plutôt à des bettes ainsi que des herbes aromatiques. De plus, le projet étant d’agrandir le jardin existant, nous creusons le sol pour préparer de nouveaux lits de semences.
Ce n’est que depuis deux semaines que nous sommes vraiment dans le jardin. Cette semaine, nous avons planté des pieds de tomates, des poireaux, des légumes qu’ils appellent épinards mais qui ressemblent plutôt à des bettes ainsi que des herbes aromatiques. De plus, le projet étant d’agrandir le jardin existant, nous creusons le sol pour préparer de nouveaux lits de semences.
…En dégustant des plats variés!
Le Cap étant une capitale très cosmopolite, nous avons eu l’occasion de goûter des spécialités de tous les continents ! Nous
avons quelques cantines favorites :
-
Eastern Food Bazar : un couloir d’excellent
fastfood orientaux (indien, asiatiques, méditerranéen). On y trouve des pâtes
chinoises au poulet et à la coriandre excellentes, des falafels et de l’houmous
à se damner, des genres de bricks à la pomme-de-terre (dosas) plus épicés que
ça on meurt !, des wraps au poulet ou à l’agneau, des naans indiens etc.
A chaque fois qu’on y va on en prend trop à manger mais ce n’est pas un problème, il y a des boîtes pour emporter ce qu’on ne finit pas !
- Sushis folie ! Il y a énormément de restaurants de sushis et c’est vraiment moins cher qu’en France. On a déjà essayé plusieurs adresses !
A chaque fois qu’on y va on en prend trop à manger mais ce n’est pas un problème, il y a des boîtes pour emporter ce qu’on ne finit pas !
- Sushis folie ! Il y a énormément de restaurants de sushis et c’est vraiment moins cher qu’en France. On a déjà essayé plusieurs adresses !
- Old Biscuit Mill : c’est un petit centre où l’on trouve des magasins artisanaux de luxe mais surtout une mini foire internationale se tenant tous les samedis de 9h à 14h. C’est à 20min à pied de chez nous dans le quartier de Woodstock. Sur ce marché on peut trouver de tout : des fruits et légumes frais, des hamburgers, des flammenküches alsaciennes, des falafel et du riz dans des feuilles de vigne, du fromage français, du bon pain, des gauffres belges, des pizzas italiennes, des bretzels et saucisses allemandes, des plats indiens, des huîtres, des sandwichs de toutes les formes etc. Un bonheur autant pour les yeux que pour les papilles !
- Bon vous devez vous dire qu’on exagère un peu, qu’on est en Afrique et qu’il faudrait quand même qu’on goûte à des plats africains, et vous avez raison ! Le fait est que l’Afrique du Sud est un pays composé de nombreuses cultures, il n’y a donc pas vraiment « un plat traditionnel ». Chaque famille va cuisiner en fonction de ses origines ou de ses influences. Mais… il y a quand même un repas qui met tout le monde d’accord c’est les barbecues, appelés « Braai » [prononcez « braille »]. Partout dans les townships, on trouve des gens en train de cuire de la viande, du poulet surtout mais aussi du bœuf, du porc …. Tout le monde a dans sa maison un endroit pour en faire et s’il n’y en a pas, ça s’improvise dehors. Nous sommes donc allé goûter à cette viande à Mzoli’s, un endroit extraordinaire dans le Township de Guguletho. On commence par commander la viande, ça se fait dans une pièce qui ressemble à une boucherie ! On la paie au poids. On la récupère crue et on l’emmène à l’arrière dans des « cuisines » qui sont plutôt une fournaise ! Là les employés badigeonnent la viande de marinade épicée et la font griller dans des fours à bois ouverts gigantesques ! Après on s’installe à l’extérieur pour déguster tout en écoutant de la musique. Pour accompagner toutes ces protéines, on peut commander du pain, du pops (un genre de polenta blanche) ou une salade poivrons-oignons ! ….
… En échangeant pour avancer !
La semaine du 15 août, nous nous sommes retrouvés tous les français et les membres de l’équipe de LoveLife pour réaliser un premier débriefing. Nous avons passés deux jours à réaliser des ices-breakers, des évaluations, des brain storming, et autres activités pour échanger sur notre vécu du premier mois, nos attentes et nos projets futurs. Ca a été un moment très intéressant et riche d’autant plus que nous avons également échangé avec les volontaires sud-africains rentrés de France il y a peu.Nous nous sommes rendu compte que nous étions confrontés au même genre de problèmes : l’intégration dans un pays où la langue est différente et l’adaptation à un rythme, à des habitudes différentes. Par exemple, en France, les jeunes sont indépendants, autonomes plus tôt alors qu’en Afrique du Sud ils ne sont considérés comme jeunes adultes qu’après 25ans. Il a fallu aux sud-af apprendre à vivre seuls, faire les courses, la cuisine, le ménage et à se déplacer par eux même. D’autre part, en Afrique du Sud, tout le monde n’a pas la même ardeur au travail. Si certains travaillent sans relâche toute la journée, beaucoup n’arrêtent pas de nous dire qu’on ne devrait pas travailler aussi vite, qu’il faut prendre notre temps… C’est parfois frustrant pout nous qui voulons toujours en faire plus ! Enfin, de manière générale, la communication reste un point à améliorer pour tout le monde !
Que de liens tissés entre nous!
Nous avons profité de ce temps tous ensemble au Cap pour faire du tourisme. Nous avons ainsi fait un tour de la Péninsule du Cap et vu des merveilles :
Vue depuis Cape Point
Pointe de Cape Point
Panneau sur la plage de Fishoek
La colonie de pingouin de Simon's Town
Plage de Muizenberg, paradis des surfers